Anne Hidalgo au Grand Palais à Lille pour lancer sa Campagne
Après avoir été officiellement investie candidate par le Parti Socialiste le 14 octobre dernier, la mairesse de Paris est venue faire son discours d’investiture au Grand Palais à Lille, bastion de la gauche socialiste tenu par sa collègue et amie Martine Aubry.

Dès son arrivée à l’extérieur du Grand Palais, Anne Hidalgo est directement abordée par les journalistes et les militant·e·s, certain·e·s venu·e·s de toute la France pour assister à l’évènement. De nombreux cars sont stationnés devant le palais, desquels sort une foule nombreuse : la grande salle était entièrement remplie par le public.

Peu après le début de l’événement et la participation d’intervenants de la société civile, comme le climatologue Jean Jouzel, Martine Aubry, mairesse de Lille fait l’ouverture des discours politique. Elle réaffirme son soutien à Anne Hidalgo et la présente comme la digne successeuse de la gauche socialiste, ne se privant pas de citer Pierre Mauroy ou François Mitterrand entre autres.

C’est ensuite au tour de Bernard Cazeneuve de prendre la parole. L’ancien Ministre de l’Intérieur et Premier Ministre de François Hollande, membre de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, a détaillé les nombreuses propositions de la candidate en matière de sécurité, et offrant son “soutien absolu” à “une très grande dame”.

C’est finalement Olivier Faure qui conclut cette première partie avant le discours de la candidate. Le premier secrétaire du Parti Socialiste rappelant les différents points du programme de sa candidate, et lui assure qu’elle pourra “compter sur tous les militants” du PS pour la soutenir.

Plus de 2 heures après le début du meeting, Anne Hidalgo arrive sur scène pour prendre la parole, accueillie par Olivier Faure au devant de la scène et les applaudissements venant de l’entièreté de la salle. Après la diffusion d’un petit film et un rapide changement de pupitre, la candidate prend la parole pour exposer ses nombreux objectifs et promesses de campagne au public :

Sur la question écologique, la mairesse de Paris promet notamment la mise en place d’une « ISF climatique qui pèsera sur les ménages aisés dont le patrimoine émet le plus de carbone”, ou encore “d’atteindre la neutralité carbone en 2050”, et de faire voter au parlement “chaque année un budget carbone de la nation”
Pour le domaine social, la candidate affirme vouloir amener à “60% d’une classe d’âge le nombre de diplômé du supérieur”, promet “une réforme profonde de nos institutions”, et s’engage à mettre en place « une loi de programmation sociale dès l’été 2022, pour atteindre l’égalité totale des salaires en cinq ans ».
Elle a enfin rappelé son engagement fort et très critiqué de “multiplier par deux le traitement de toutes les personnes au contact avec les élèves, ou pour commencer, d’aligner a minima le salaire des nouveaux professeurs sur le salaire des bac+5″, sous les applaudissements et encouragement de la salle.

A la fin du meeting, après un lancer de rose, l’ensemble de l’équipe de campagne et des intervenants se réunissent autour de la candidate pour chanter la Marseillaise. Après cela, l’hymne européen commence à résonner entre les murs de la salle, et les nombreux journalistes et militants s’approchent de la scène, difficilement restreint par le service d’ordre pour pouvoir interroger la candidate.
Quelques minutes plus tard, Anne Hidalgo quitte la salle entourée par le public et les journalistes qui s’agglutinent pour pouvoir approcher la candidate. Les applaudissements et les cris d’encouragement résonnent de toute part. si Anne Hidalgo n’est actuellement créditée aux élections présidentielles que de 5% des scrutins par les sondages, elle a en tout cas su convaincre ses militants et son public lillois.

Article publié au collectif gerda.
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